Là où tout commença

Alex SPERI

– Synopsis :

Et si toute la société s’effondrait à cause d’une catastrophe, que feriez-vous ?
Henri, développeur web et ancien militaire meurtri et désabusé, pensait en avoir terminé avec la barbarie.
Depuis dix ans, il s’efforçait d’effacer les profondes cicatrices laissées par son passé. La force des évènements va le contraindre à renouer avec ses démons…
Après un cataclysme, Henri doit fuir son lieu de résidence avec sa famille afin de les protéger. Guidé par son instinct de survie et son sens du devoir, il traversera toute l’Europe afin de les mettre en sûreté et de ramener sa belle-famille.

Première parution et ma lecture sur :
Editions Douro – 2022
560 pages

Je remercie l’auteur pour m’avoir transmis son livre en échange de mon avis

Mon avis

Je suis assez mitigée concernant ce roman. Il y a du bon… et du moins bon.

De petites scénettes en petites scénettes, le roman nous emmène dans un road trip intense. L’action est omniprésente et les protagonistes ne sont pas ménagés. L’auteur nous embarque dans une aventure prenante et nous fait vivre aux côtés de personnages bien travaillés. Ils prennent vie sous une plume fluide et efficace.

Le monde sombre dans le chaos et la barbarie et le seul mot d’ordre devient survivre à tout prix. C’est toujours une vision du monde qui me dérange. J’ai toujours l’espoir que, dans des situations extrêmes, l’entraide primerait sur la violence. Malheureusement, quand on voit à quel point le moindre accroc dans la vie des gens peut mener à la barbarie, je finis par douter fortement de voir triompher la bienveillance.

Cette violence est bien menée dans ce roman. Elle est omniprésente et parfois dure à lire. Je ne suis pas forcément une adepte de tant de violence et de cadavres dans mes lectures, mais cela fonctionne bien avec ce genre d’histoire, même si je trouve que l’effondrement arrive quand même bien vite.

Par contre, au fil du roman, de nombreuses longueurs sont venues gâcher quelque peu ma lecture et alourdir le récit. Mais, s’agissant d’un premier roman, il est tout à fait excusable de voir certaines maladresses, surtout quand l’écriture est déjà efficace et immersive.