Le cycle de Dune – Tome 6

La maison des Mères

Frank HERBERT

– Synopsis :

Dune est détruite, vitrifiée, atomisée. Sur tout l’Empire déferlent les hordes furieuses des Honorées Matriarches, massacrant tout sur leur passage. Les planètes tombent l’une après l’autre. Le Bene Gesserit reste la seule force organisée.
Que faire ? Darwi Odrade, la Mère Supérieure, compte beaucoup sur Miles Teg, l’enfant-ghola, issu d’un célèbre guerrier, mais dont l’éveil s’annonce délicat. Au demeurant, la solution n’est peut-être pas dans la force des armes. Une Honorée Matriarche, Murbella, est passée au Bene Gesserit. Si elle survit à l’Agonie de l’Epice, les forces du déséquilibre et celles de l’équilibre, enfin mélées, pourraient aboutir à l’impossible union.
Darwi Odrade propose de négocier. La Très Honorée Matriarche accepte : elle s’attend à une capitulation sans conditions. Mais la Mère Supérieure a un plan.

Première parution : Etats-Unis – 1985
Titre original : Chapterhouse
Ma lecture sur : Editions France-Loisirs – 1987
Traduction : Guy Abadia
507 pages

Mon avis

C’est avec ce roman que Frank Herbert clôt le Cycle de Dune. Nous sommes, cette fois, totalement immergés dans la communauté des soeurs du Bene Gesserit.

Cette communauté est très présente tout au long du cycle, parfois un peu en retrait mais toujours au coeur de l’évolution de l’humanité. Un peu comme les Atréides.

Pourtant, nous en connaissions assez peu sur leur organisation interne et leur évolution. C’est chose faite avec ce tome six qui nous emmène encore plus loin dans le bouleversement du monde.

J’ai trouvé ce dernier tome très profond et philosophique. Beaucoup de préceptes énoncés peuvent tout à fait être transposés dans notre monde. Car, comme toujours, Frank Herbert sait magistralement décortiquer l’âme humaine.

Tous ses personnages sont vivants et réalistes. Et très attachants pour la plupart. Certains sont effrayants dans leur cruauté, d’autres sont totalement antipathiques. Et bien sûr, il y a tous ceux auxquels on s’attache sans condition. Mais aucun personnage ne laisse indifférent car ils sont tous complexes.

Cette saga reste, tout au long des années, l’une des meilleures que j’ai lues. Je l’ai relue plusieurs fois et j’ai, à chaque lecture, été happée et enchantée.

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