Régis CHAPERON
– Synopsis –
Lorsqu’un virus informatique d’une nouvelle génération infecte en quelques heures les systèmes de distribution électriques, le monde entier se retrouve plongé dans le noir. Les banques, les distributeurs de billets, le chauffage, tout s’arrête. Les populations se retrouvent démunies, et les gouvernements du monde tentent de combattre l’ennemi invisible sans succès.
Seul un homme, Richard Karlion, est peut-être capable de sauver la civilisation moderne, mais il va falloir le convaincre. Judith Valette, colonel et responsable de l’unité de Cyberdefense française, va tout faire pour qu’il trouve l’envie de sauver le monde du chaos. Mais si même une intelligence artificielle américaine est incapable de vaincre le virus, est-ce qu’un homme qui a fui la modernité saura découvrir la faiblesse de ce virus informatique inconnu ?
Première parution et ma lecture sur :
Autoédition – 2020
271 pages
Je remercie l’auteur pour m’avoir transmis son livre en échange de mon avis
Mon avis
Voici une histoire dérangeante, parce qu’elle est plausible, comme beaucoup de romans de Régis Chaperon. Cette fois, il nous pose la question de savoir si nous pouvons maintenir notre civilisation si nous nous retrouvions, du jour au lendemain, sans aucune électricité.
Nous serions sûrement totalement perdus, sans savoir comment avancer. Nous dépendons totalement de l’électricité et nous en sommes devenus les esclaves. Seuls ceux qui sont restés en contact avec la nature arrivent encore à s’en sortir sans trop de casse. Mais, dans les villes, c’est autre chose.
C’est dans ce futur heureusement hypothétique que nous emmène l’auteur avec cette histoire déstabilisante car elle nous oblige à lever la tête de nos écrans pour regarder autour de nous.
Cependant, il y a beaucoup de termes techniques et informatiques dans cette histoire. Certes, l’auteur nous en donne certaines explications, mais n’étant pas très compétente dans ce domaine, j’avais parfois du mal à comprendre toutes les implications de certains problèmes.
Mais, comme toujours, avec cet auteur, il n’est pas seulement question d’une histoire, mais aussi de personnages. Il arrive à nous les rendre totalement vivants, crédibles et attachants. Tous ses personnages ont une grande profondeur, ils sont souvent courageux et volontaires, mais ils possèdent aussi une faille, un vécu qui transparaît dans leurs paroles et dans leurs actes.
C’est donc une lecture prenante et immersive.
Je l’ai lu et j’ai été vraiment conquise. Cet auteur à l’art d’être dérangeant dans les thèmes de ses romans 🙂
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Tout à fait. J’ai déjà lu plusieurs de ses livres et, à chaque fois, il arrive à m’embarquer. Celui-là n’est pas mon préféré, mais, jusqu’à présent, je n’ai jamais été déçue avec lui. 🙂
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C’est lequel ton préféré ?
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Pour l’instant, je mets Un siècle de papillons en premier, suivi par A l’ombre des ruines et par Ikar 🙂
Et toi ?
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Merci 🙂. Je n’ai pas encore lu ces deux là et l’auteur vient de publier un nouveau roman.
Ikar, j’ai aimé la thématique : instructif.
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C’est parce que c’est plausible que ça fait flipper, ce genre de bouquins ^^
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C’est exactement ça. On se met à réfléchir en se disant « et si ?… » Et là, on se dit « mince, je ne suis pas prête ! »
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Ne plus avoir d’électricité, c’est un peu ma hantise alors je pense que moi aussi , il me ferait flipper ce roman.
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Oh, oui ! Cela ne me dérangerait pas d’aller vivre au fond des bois si j’ai l’électricité et Internet ! 😀
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Avec ce minimum de confort, pourquoi pas 🙂
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