Shehan Karunatilaka
– Synopsis –
1990, Colombo. Alors que la guerre civile au Sri Lanka est à son apogée, le photographe de guerre Maali Almeida se réveille dans un grand bureau céleste. Une employée harassée l’informe brusquement qu’il est mort, son cadavre gît dans les profondeurs du lac Beira. Depuis cet Entre-Deux, une dernière chance s’offre à lui : Maali dispose d’une semaine – sept lunes –, pour résoudre le mystère de son propre meurtre et révéler des clichés qui changeront le cours de ce conflit sanglant et sans merci.
Il se lance alors dans une enquête rocambolesque au coeur de la capitale sri-lankaise avant que son témoignage sur des atrocités ne tombe entre de mauvaises mains, ou pire, dans l’oubli.
Première parution : Angleterre – 2022
Titre original : The Seven Moons of Maali Almeida
Ma lecture sur : Editions Calmann Levy – 2024
Traduction : Xavier Gros
450 pages
Je remercie les Editions Calmann Levy et NetGalley pour m’avoir transmis ce livre en échange de mon avis
Mon avis
Je suis assez mitigée concernant ce roman, je crois qu’il me sort un peu trop de ma zone de confort. Pourtant, objectivement, il y a de très bons côtés.
Sous des dehors parfois loufoques se révèle une sévère critique de la société du Sri Lanka, de sa population, de ses dirigeants et de toutes ces organisations qui se veulent humanitaires et qui ne font qu’enfoncer un peu plus un peuple déjà en difficulté.
Mais c’est aussi la violence et la corruption qui règnent en maîtres, influençant chaque acte de la vie quotidienne. Avec des mots bien souvent assez crus et volontairement choquants, l’auteur nous décrit une société grouillante d’une vie sombre et déprimante. Une vie humaine n’a finalement que peu d’importance pour les personnes au pouvoir qui se croient tout permis.
J’ai ressenti aussi beaucoup de racisme interne entre les différentes ethnies et croyances, cataloguant et séparant ainsi chaque personne. Les très nombreuses références au folklore sri lankais m’ont cependant un peu perdue, ne connaissant pas du tout cette culture.
Et c’est peut-être cela qui m’a dérangée dans ma lecture, cette méconnaissance du Sri Lanka. Ainsi que, certainement, les propos un peu trop crus et choquants à mon goût. Mais je ne peux nier que cette lecture me reste en mémoire avec toute cette noirceur et cette violence sous-jacentes et je suis tout de même bien contente de l’avoir découverte.
Le contexte du Sri Lanka m’aurait intéressée, mais j’ai tellement bouffé d’histoires de corruption dans mes dramas que le sujet me sort par les yeux, du coup je vais passer mon tour.
J’aime beaucoup la couverture, en tout cas, je me serais arrêtée dessus en librairie 🙂
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J’avoue que la couverture aussi m’a bien attirée. Et il y a un côté un peu déjanté dans l’histoire, mais ça ne réussit pas à contrebalancer pour moi tous les moments où je suis restée atterrée devant cette absence totale de moralité et de bienséance…
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Je n’exclus pas le livre de mes envies mais pour je pense d’abord lire un roman peut-être moins sombre quand j’aurais envie de découvrir une histoire se déroulant au Sri Lanka…
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J’avoue que je m’attendais à quelque chose d’un peu plus léger. Là, je me suis sentie un peu mal à l’aise devant toute cette violence. Et l’auteur étant sri lankais, je pense qu’il ne doit pas beaucoup exagérer malheureusement…
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