Berserker

Gautier DURRIEU DE MADRON

– Synopsis –

Première parution et ma lecture sur :
Autoédition – 2024
407 pages

Mon avis

En commençant ce livre, je savais que j’allais apprécier, mais pas forcément à ce point. L’écriture de l’auteur est fluide, immersive et addictive. Il est impossible de se détacher du livre une fois commencé. Je l’ai dévoré avec avidité, sans mauvais jeu de mot avec le thème du livre. Pourtant, arrivée à la dernière ligne, j’ai eu le cœur serré parce que je serais bien restée plongée encore un peu plus dans l’histoire.

Les personnages, comme toujours chez cet auteur, sont bien travaillés, cohérents, vivants et attachants. Le lecteur ne peut que se sentir bien en leur compagnie. D’autant qu’ils évoluent au fil de l’histoire et, tout en conservant leur belle personnalité, ils souffrent, ils aiment, ils apprennent de leurs erreurs. Et toujours, ils arrivent à puiser en eux un courage immense pour avancer et pour garder une grande part d’humanité au milieu du désastre.

Et de ce désastre, parlons-en. C’est un roman post-apocalyptique qui file à toute allure. Nous sommes plongés dans une aventure prenante et haletante. Tout se passe sur Nice et ses environs, une région que l’auteur connaît bien… et moi aussi. Cela fait plaisir de reconnaître les lieux, de visualiser totalement les chemins parcourus par les personnages ou les endroits qu’ils visitent. Je crois que cela a renforcé encore plus mon coup de cœur pour ce livre.

C’est une formidable histoire que nous propose l’auteur et je ne peux que vous inciter à découvrir sa plume.
Vous pouvez aussi aller jeter un œil sur la page de l’auteur consacrée à ce livre :
bilskirnir.fr/berserker

Les anges d’Elysium – Tome 1

Plume

Olivia Wildenstein

– Synopsis –

Première parution : Autoédition – 2020
Ma lecture sur : Editions L’Archipel – 2024
544 pages

Mon avis

Voilà un livre que j’ai adoré découvrir. L’autrice nous propose une approche intéressante des anges et de leur présence sur terre. Nous apprenons à connaître les personnages, leur empathie, leur bienveillance, notamment la protagoniste, qui est adorable, touchante et attachante. J’ai beaucoup aimé la manière dont ces anges s’évertuent à sauver les âmes humaines pour qu’elles puissent se réincarner.

L’approche est originale avec cette jeunesse des anges qui peuvent gagner ou perdre des plumes pour tenter de compléter leurs ailes avant une ascension que tous attendent avec impatience.

Toute la première moitié du roman est prenante et intéressante et j’ai avancé avec avidité, me demandant comment ces jeunes anges pouvaient évoluer. Pourtant, petit à petit, j’ai vu mon intérêt baisser quelque peu car l’histoire change de cap pour devenir une romance exclusive. Alors, oui, les personnages sont bien travaillés, l’écriture est belle et immersive. Cependant, j’ai perdu ce qui m’avait happée dès le début.

La romance est un peu trop convenue pour moi, avec une jeune ingénue, innocente et douce qui découvre la passion auprès d’un bad boy, pas si mauvais que ça. Cela n’en reste pas moins une lecture à découvrir, ne serait-ce que pour la plume de l’autrice et pour cette originalité dans l’approche.

La messagère d’Atlantis

Sandrine MAURY

– Synopsis –

Première parution et ma lecture sur :
Autoédition – 2023
375 pages

Mon avis

J’ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir. Les personnages sont adorables et attachants. L’histoire nous emmène de surprise en surprise. Il y a de la magie, mêlée à une technologie très avancée. Un mystère plane autour de ce monde d’Atlantis.

Plus on avance dans la lecture et plus ce mystère s’épaissit jusqu’à la fin où tout nous est dévoilé. Je ne m’attendais pas justement à cette fin qui m’a beaucoup surprise et intriguée. Mais elle est intéressante, sous-entend beaucoup de choses et amène à réfléchir.

Le style de l’autrice est fluide et immersif. Elle sait nous dépeindre son monde et nous y plonge totalement. Certaines phrases très courtes, parfois un simple mot, nous embarquent plus que tout un discours. J’ai beaucoup aimé la manière dont elle s’en sert, nous laissant extrapoler notre propre conception.

J’ai, toutefois, été un peu déçue par la linéarité des personnages et de l’histoire. J’aime quand les protagonistes sont complexes et les histoires à plusieurs niveaux. Cela ne m’a toutefois pas empêchée de passer un bon moment d’évasion.

Kingswood Castle Academy- Tome 1

Le destin des dieux

Alexandra FUCHS

– Synopsis –

Première parution : Allemagne – 2020
Titre original : Der Fluch der Götter
Ma lecture sur : Digital Publisher Editions – 2024
Traduction : Jouvence Franciscain Dossou
310 pages

Mon avis

Encore un roman qui met en scène un pensionnat dans un vieux château, des mystères et de la magie. Oui, c’est vrai. Mais quand l’histoire coule avec une écriture totalement immersive, alors on se prend au jeu.

L’histoire étant racontée à la première personne, nous sommes dans la tête de la protagoniste principale, jeune fille meurtrie par la vie et qui n’a pas voulu intégrer cette école. Avec ses pensées et ses, nombreuses, interrogations, nous découvrons l’environnement et, petit à petit, les mystères du lieu.

Ce premier tome nous place le décor et nous introduit dans une histoire qui promet de l’ampleur. Les personnages sont vivants et attachants. Nous sommes plongés dans la complexité de la fin de l’adolescence, quand on comprend que la vie peut donner des coups mais aussi apporter de belles choses.

J’ai un peu regretté, cependant, que certaines explications arrivent un peu trop facilement. Les protagonistes acceptent d’amblée certaines situations extraordinaires sans beaucoup sourciller. Mais, peut-être, les jeunes gens sont-ils plus aptes à accepter l’impensable…

Toutefois cela ne m’a pas empêchée de passer un bon moment de lecture, sans voir le temps passer ni les pages défiler. C’est un roman gentil, avec des personnages adorables plein d’émois devant ce que leur réserve la vie. Je me plongerai avec plaisir dans le second tome qui, je l’espère, ne tardera pas à sortir.

Les sept lunes de Maali Almeida

Shehan Karunatilaka

– Synopsis –

Première parution : Angleterre – 2022
Titre original : The Seven Moons of Maali Almeida
Ma lecture sur : Editions Calmann Levy – 2024
Traduction : Xavier Gros
450 pages

Mon avis

Je suis assez mitigée concernant ce roman, je crois qu’il me sort un peu trop de ma zone de confort. Pourtant, objectivement, il y a de très bons côtés.

Sous des dehors parfois loufoques se révèle une sévère critique de la société du Sri Lanka, de sa population, de ses dirigeants et de toutes ces organisations qui se veulent humanitaires et qui ne font qu’enfoncer un peu plus un peuple déjà en difficulté.

Mais c’est aussi la violence et la corruption qui règnent en maîtres, influençant chaque acte de la vie quotidienne. Avec des mots bien souvent assez crus et volontairement choquants, l’auteur nous décrit une société grouillante d’une vie sombre et déprimante. Une vie humaine n’a finalement que peu d’importance pour les personnes au pouvoir qui se croient tout permis.

J’ai ressenti aussi beaucoup de racisme interne entre les différentes ethnies et croyances, cataloguant et séparant ainsi chaque personne. Les très nombreuses références au folklore sri lankais m’ont cependant un peu perdue, ne connaissant pas du tout cette culture.

Et c’est peut-être cela qui m’a dérangée dans ma lecture, cette méconnaissance du Sri Lanka. Ainsi que, certainement, les propos un peu trop crus et choquants à mon goût. Mais je ne peux nier que cette lecture me reste en mémoire avec toute cette noirceur et cette violence sous-jacentes et je suis tout de même bien contente de l’avoir découverte.

Dernière gaufre avant la nuit

Sylvain Namur

– Synopsis –

Première parution et ma lecture sur :
Autoédition – 2023
245 pages

Mon avis

Ce livre est plutôt atypique et totalement délirant. L’auteur part parfois sur des chemins étranges, tantôt ridicules, tantôt surprenants, tantôt drôles, mais toujours assumés.

Je l’avoue, j’ai failli abandonner à plusieurs reprises ma lecture. Je ne suis pas contre un peu de délire de temps en temps, mais ce livre allait quand même un peu loin pour moi. Pourtant, je me suis accrochée car je me disais bien que l’auteur voulait forcément nous emmener quelque part. Et j’avais raison.

Le chemin pour y arriver se lit assez facilement sous une plume fluide et immersive. Certains passages sont prenants, certains assez drôles. Les personnages sont loufoques avec des réactions totalement illogiques.

Et puis, nous arrivons à la fin, là où l’auteur voulait nous emmener. Et là, quand j’ai compris les tenants et les aboutissants, je me suis sentie extrêmement mal à l’aise. Car, tout, ou presque, prenait un sens différent.

Je mettrais également une petite mention spéciale pour les notes de bas de pages qui sont absolument savoureuses, il ne faut surtout pas les sauter. C’est donc un livre inclassable que nous offre là l’auteur, et même si je n’ai pas été emballée, je le remercie vivement de me l’avoir fait découvrir.

Les dieux-guerriers d’Haena – Tome 1

Le Maître des hordes

Rémy GARREAU

– Synopsis –

Première parution et ma lecture sur :
Autoédition – 2020
338 pages

Mon avis

Avec un style fluide et immersif, l’auteur nous embarque dans une aventure qui nous emmène dans une guerre ancestrale entre des dieux-guerriers et des fléaux dévoreurs de mondes. Pourtant, tout commence doucement, par une baisse des activités de notre soleil.

Mais, très vite, nous voilà embarqués dans une aventure époustouflante. De rebondissements en rebondissements, nous vivons des aventures intenses emplies de fuites, de combats et de survie apocalyptique.

Les personnages sont vivants et attachants. Et même si, parfois, leurs réactions m’ont laissée un peu dubitative, car plutôt illogiques, je ne m’en suis pas moins investie à leur côté. J’avoue que ma préférence va à cette déesse-guerrière qui n’hésite pas à se lancer entièrement dans les combats en gardant toutefois une grande humanité.

Quant à ces hordes hurleuses, elles sont effrayantes au possible et nous offrent des scènes de poursuite et de carnage assez intenses. On a le coeur serré en voyant les protagonistes devoir les affronter.

Je regrette un peu que l’histoire soit plus ou moins linéaire, mais de nombreuses questions restent toutefois en suspens, ce qui nous réserve, je l’espère, une suite à la hauteur de ce premier tome.

L’heure du loup

Robert McCAMMON

– Synopsis –

Première parution : Etats-Unis – 1989
Titre original : The Wolf’s hour
Ma lecture sur : Editions France-Loisirs – 1989
Traduction :
427 pages

Mon avis

Ce roman d’espionnage m’a fait passer des moments d’intense tension, grâce à son suspense, ses rebondissements et son action incessante. Car tout va très vite et les chapitres s’enchaînent sans que l’on arrive à s’en détacher.

Grâce à une double temporalité, nous apprenons à connaître le protagoniste, son histoire et la complexité de son caractère. C’est un homme courageux, dur par nécessité, solitaire, mais qui garde au fond de son coeur la capacité d’aimer ses semblables.

Et que dire des personnages féminins ! J’avais un peu peur, au vu de l’époque où le livre a été écrit. Bien trop souvent, les femmes n’étaient que de petites choses fragiles qu’il fallait protéger. Et, heureusement, ce n’est absolument pas le cas ici. Nous avons affaire à des femmes fortes, indépendantes et courageuses, se battant aux côtés des hommes comme leur égale.

Et il en fallait du courage pour affronter cette guerre meurtrière. Au grès de ses missions, nous découvrons avec le héros des situations qui, malheureusement, ont été réelles, des situations qu’il nous faut garder en mémoire pour ne jamais reproduire toutes ces horreurs.

Avec une redoutable efficacité, un style percutant et immersif, l’auteur nous embarque dans une aventure prenante, haletante et incroyable. Nous sommes loin des clichés du genre, avec le loup-garou beau, ténébreux et sexy. Ténébreux, le protagoniste l’est certainement, beau et sexy, ce n’est pas important car c’est l’homme lui-même qui nous embarque avec lui dans ses aventures.

Ce livre a reçu le Grand prix de l’imaginaire en 1992. Il le méritait amplement.

Le champ de tous les possibles

Marie Hélène Sagiame

– Synopsis –

Première parution et ma lecture sur :
Autoédition – 2023
131 pages

Mon avis

C’est une histoire de deuil mais aussi d’espoir et de lumière. A travers l’histoire de Stella, c’est le chemin qui suit la perte d’un être cher que nous raconte l’autrice, avec un style fluide et tendre.

Connaît-on vraiment les êtres qui nous sont proches ? C’est une question fondamentale qui pousse à réfléchir sur nos relations. Bien trop souvent, on ne voit que ce que la personne veut bien laisser paraître. Et on se rend compte, après son départ, qu’il y avait bien plus à découvrir.

Mais c’est aussi un livre de développement personnel. Parfois, il faut une situation douloureuse pour accepter de remettre sa vie et ses choix en question pour rebondir vers un autre chemin. A travers le journal de sa mère, que Stella découvre au fond d’une malle, nous profitons de paragraphes entiers sur la manière de vivre sa vie et de surpasser les douleurs de l’existence pour trouver sa propre lumière.

Bien sûr, ce sont, pour la plupart, des phrases que l’on voit souvent dans ce genre de livre. Mais il est toujours bon de se les voir répéter pour, enfin, réussir à les intégrer et à les faire siennes. Emaillé d’une certaine dose de spirituel et de fantastique, le roman nous mène sur des chemins qui nous font nous poser des questions sur notre propre vie et ce que nous voulons en faire. C’est un roman court, qui se lit vite et qui fait réfléchir.

La société très secrète des sorcières extraordinaires

Sangu Mandanna

– Synopsis –

Première parution : Angleterre – 2022
Titre original : The Very Secret Society of Irregular Witches
Ma lecture sur : Editions Lumen – 2023
Traduction : Laureline Chaplain
407 pages

Mon avis

J’ai eu un joli coup de coeur pour cette histoire légère et lumineuse. Avec une écriture fluide et enlevée, l’autrice nous conte les aventures d’une famille pas comme les autres.

J’ai été enchantée de côtoyer ces personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Certains sont excentriques, d’autres plein de sagesse, d’autres encore ont une fêlure qu’on aimerait colmater. L’autrice a su merveilleusement nous les dépeindre et nous les rendre vivants. Sous sa plume, la magie devient totalement possible et intégrée à notre monde.

J’ai suivi l’histoire avec un réel plaisir. Les accidents magiques des petites filles sont drôles et j’ai adoré voir leur apprentissage et leur évolution. Une petite romance vient agrémenter d’encore plus de douceur cette histoire qui fait du bien. C’est une histoire qui donne le sourire, une histoire empreinte de bienveillance et de tolérance, une histoire qui reste dans un coin du coeur enrobée d’une douce lumière.

Je n’ai qu’un regret, c’est d’avoir déjà terminé le livre et d’avoir dû quitter ces personnages près desquels je serais bien restée un peu plus longtemps.

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