La constance de la louve

Cécile BAUDIN

– Synopsis –

Première parution et ma lecture sur :
Editions Les Presses de la Cité – 2024
496 pages

Mon avis

Avec une grande justesse dans l’écriture, l’autrice nous raconte la vie quotidienne de la Lozère au milieu du XIXe siècle. Tout nous paraît réel et vivant. La vie de cette époque et les mentalités paysannes, avec leur logique soumise aux lois de la nature, sont au centre de cette histoire. Les personnages sont fictifs, l’histoire est fictive, mais cela aurait pu se passer car c’est très réaliste.

Les personnages sont merveilleusement bien campés, vivants et attachants. J’ai aimé la manière dont les femmes sont mises à l’honneur, ces femmes, bien trop souvent à cette époque, mises de côté, reléguées à un rang subalterne. Ici, elles sont sur le devant de la scène, elles sont intelligentes, réfléchies et indépendantes.

Avec une fabuleuse imagination et un sens poussé du détail, l’autrice ne laisse rien au hasard et nous offre un excellent roman servi par une écriture totalement immersive. Nous finissons par oublier que nous lisons un livre pour vivre une histoire prenante, une enquête complexe et passionnante.

J’avais beaucoup aimé son premier roman Marques de Fabrique. Ce deuxième livre s’inscrit totalement dans la même lignée et j’espère que Cécile Baudin connaîtra le succès qu’elle mérite.

Once upon a crime

Julien Rochard

– Synopsis –

Première parution et ma lecture sur :
Editions Librinova – 2023
291 pages

Mon avis

Voici un roman policier qui m’a fait passer par diverses tensions. Bien écrit, nous sommes plongés dans une enquête prenante et haletante à la poursuite d’un psychopathe bien décidé à mettre en scène le côté sombre de nos contes.

L’histoire est bien montée et l’enquête avance de manière cohérente. On se pose des questions, on essaie de trouver des indices pour démasquer le coupable.
Et puis, nous arrivons aux dernières pages, au dénouement d’une histoire qui nous a tenu en haleine tout du long…

J’ai vu des avis très enthousiastes pour cette fin pour le moins inattendue. Malheureusement pour moi, elle a fait retomber le soufflé. C’est le genre de fin qui me laisse perplexe et déconcertée, une fin que rien ne laissait présager. Mais, bien sûr, je n’en parlerai pas plus pour ne rien dévoiler. Car, si elle n’est pas à mon goût, je sais qu’elle peut l’être de beaucoup de lecteurs.

Seulement, pour moi, elle m’a un peu gâché ma lecture. Un peu seulement parce que toute l’enquête est magistralement bien montée et bien écrite.

Le cercle des derniers libraires

Sylvie BARON

– Synopsis –

Première parution : Editions de Borée – 2018
Ma lecture sur : Editions J’ai Lu – 2020
348 pages

Mon avis

Des libraires qui se font assassiner, un enquêteur un peu dépressif et nous voilà parti pour un policier léger avec des personnages attendrissants.

Les protagonistes ont tous, ou presque, un passé douloureux. Même s’ils auraient mérité d’être un peu plus travaillés à mon goût, je les ai trouvés tout de même vivants et cohérents.

L’enquête est bien montée, nous menant sur des pistes diverses à mesure que le protagoniste, journaliste de son état, avance dans ses investigations, nous emmenant avec lui sur ses hypothèses. L’écriture est fluide et légère, nous donnant quelques pointes d’humour qui font sourire.

Pas de grande tension, pas de suspense insoutenable dans ce cosy mystery à la française. Il y a bien une maison d’hôte, avec un hôte tout de même un peu étrange, mais il y a mieux, des librairies.

En dehors de l’enquête, ce roman est une ode à l’amour des livres. Ils sont omniprésents, tout du long. C’est aussi le combat permanent des librairies indépendantes pour survivre dans un monde trop tourné vers la vente de masse en ligne. Nous sommes au coeur même de ce combat et j’ai passé un très agréable moment avec ce roman.

Sans remords

Régis CHAPERON

– Synopsis –

Première parution et ma lecture sur :
Autoédition – 2022
273 pages

Mon avis

Encore une fois, Régis Chaperon a la capacité de nous emmener vers des chemins inattendus. Mais, toujours à travers ses histoires, nous en arrivons à nous poser des tas de questions.

Cette fois, il s’attaque au processus créatif de l’écrivain, à cette imagination débordante du cerveau humain et à la manière dont les mots peuvent être agencés pour aboutir à un roman exceptionnel. Ou pas.

Avec une écriture toujours aussi efficace et addictive, l’auteur nous emmène dans une histoire étonnante. Et pourtant, le livre débute comme un simple roman policier avec la découverte d’un cadavre. Mais, bien sûr, le tout est de savoir comment ce cadavre est arrivé là.

Et c’est ce que nous découvrons dans une histoire hallucinante, qui fait froid dans le dos par ses implications qui pourraient tout à fait devenir réelles dans notre monde.

Un roman qui se lit vite, avec avidité, qui nous met mal à l’aise et nous pousse à réfléchir. Une bonne lecture.

Malgré nous…

Claire NORTON

– Synopsis –

Première parution : Editions Robert Laffont – 2019
Ma lecture sur : Editions Pocket – 2020
379 pages

Mon avis

Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais en ouvrant ce livre, mais certainement pas à être autant happée par cette histoire. Avec un style percutant et immersif, l’autrice nous embarque dans une aventure prenante.

Le protagoniste, qui commence l’histoire en pleine dépression, nous apparaît comme un homme courageux et plein d’amour pour sa famille et ses amis. Au fil des pages, nous apprenons à le connaître et à l’apprécier. Dans sa descente aux enfers, il s’accroche à sa femme comme à une bouée de sauvetage.

Quant aux autres personnages, ils sont tout aussi présents et importants pour le protagoniste mais aussi pour le lecteur. On se pose des questions, au fur et à mesure du défilement des pages. On extrapole des hypothèses, parfois invraisemblables, parfois évidentes mais que l’on refuse d’admettre.

Il faut bien l’avouer, l’autrice sait faire monter la pression et balader le lecteur sur les chemins qu’elle décide de lui faire emprunter, bouleversant au passage nos suppositions. Je ressors de ma lecture, enchantée, mal à l’aise, mais aussi bouleversée par cette belle histoire.

Les mystères de soeur Juana – Tome 2

Sang d’encre

Oscar DE MURIEL

– Synopsis :

Ma plume rouge est sang. Prends garde, impie…
Don Carlos Sigüenza y Góngora a disparu. Il ne reste de lui qu’un chapeau couvert de sang retrouvé dans la cour du palais royal. Aidée de la novice Alina et de Matea, sa fidèle servante, soeur Juana mène à nouveau l’enquête. Retrouver Góngora lui permettra peut-être d’expier d’anciens péchés…
Mais quelqu’un semble décidé à ne pas laisser le génial astronome reparaître. Est-ce à cause de cette comète maléfique surgie dans le ciel il y a peu, et qui a causé une terreur sans nom dans les Amériques ? Ou des manuscrits hérétiques controversés que l’érudit était enfin parvenu à faire publier ?
À trop vouloir se mêler d’affaires qui les dépassent, les religieuses de San Jerónimo risquent de s’attirer les foudres des puissants… Qui a dit que la vie cléricale manquait de piquant ?

Première parution : Mexique – 2019
Titre original : La sangre es tinta
Ma lecture sur : Les Presses de la cité – 2023
Traduction : Vanessa Canavesi
352 pages

Je remercie les Editions Les Presses de la Cité et NetGalley pour m’avoir transmis ce livre en échange de mon avis

Mon avis

J’ai retrouvé avec grand plaisir Alina, Matea et Soeur Juana dans cette nouvelle enquête dans le Mexique du XVIIe siècle. L’auteur, avec une plume fluide et directe, nous dépeint avec beaucoup de réalisme la vie et les mœurs de cette époque.

Comme dans le premier tome, ma conception moderne est choquée de voir l’obscurantisme et la misogynie de cette époque. Les prélats se croient tout puissants et persuadés de leur supériorité face à une population indigène et surtout face aux femmes.

Je suis révoltée de voir à quel point les indiens, descendant de peuples mythiques comme les Maya, sont considérés tout juste supérieurs à des animaux domestiques. Pour certains ecclésiastiques de cette époque, il n’est même pas question de les évangéliser puisqu’ils sont dépourvus d’âme !

Quant à la place de la femme, c’est encore pire. Je n’arrive pas à comprendre comment des femmes intelligentes peuvent accepter de s’emprisonner derrière les murs d’un couvent. Ces religieuses ont interdiction de sortir du couvent, leurs journées sont rythmées par des prières et des messes, elles sont enfermées dans leurs cellules dès la nuit venue et les visiteurs ne peuvent leur parler qu’à travers une grille. Pour moi, c’est inconcevable.

Pourtant, malgré tout, elles arrivent à enquêter grâce à leurs domestiques qui, elles, peuvent sortir. La disparition d’un homme de lettres, postulat de départ de cette histoire, tourne très rapidement à une enquête plus profonde qui nous met sur les traces de connaissances que l’église s’efforçait de nier et de qualifier d’hérésie.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire. Les protagonistes sont attachantes et, malgré ma révolte contre cette époque et cette chappe religieuse, j’ai passé un très bon moment en leur compagnie.

Mon avis sur le tome 1 : Mort au couvent

Les mystères de Venise – Tome 3

Le théâtre de Venise

Maria Luisa MINARELLI

– Synopsis :

Venise, 1753. La veille de l’Ascension, au théâtre San Giovanni Grisostomo, a lieu la première de l’opéra du célèbre compositeur, Matteo Velluti. En coulisse, l’agitation est grande : Momo, le factotum bossu du théâtre, a disparu. Quand Marco Pisani se rend chez lui après avoir assisté à la représentation en compagnie du docteur Valentini et de l’avocat Daniele Zen, il le trouve étendu par terre, sans vie. Tout semble indiquer une mort naturelle, mais le magistrat et ses amis n’y croient guère et plusieurs indices leur mettent la puce à l’oreille, dont une fausse bosse posée sur une chaise. L’autopsie confirme leurs soupçons : l’homme a été empoisonné.

Première parution : Italie – 2018
Titre original : Teatro veneciano
Ma lecture sur : Editions Thomas & Mercer – 2020
Traduction : Marie-José Thériault
315 pages 

Mon avis

Troisième et dernier volet des Mystères de Venise, nous suivons nos protagonistes dans une nouvelle enquête. Cette fois-ci, nous partons dans les coulisses de l’opéra.

Toujours aussi bien documentée, l’autrice nous embarque avec elle sur le difficile parcours des castrats. Un nombre incalculable d’enfants ont été sacrifiés, pendant des décennies, pour une possible gloire. Et si peu d’élus ont réussi à percer, la concurrence étant particulièrement rude.

L’histoire nous montre l’envers du décor, la vie de tous ceux qui participent à la gloire de l’opéra. Au milieu de cette vie de l’ombre, nous côtoyons les personnages auxquels nous nous sommes attachés dans les deux premiers opus, l’advocateur Pisani et ses amis.

L’enquête, complexe et bien menée, nous tient en haleine tout au long du roman. Les rebondissements sont distillés intelligemment pour nous plonger plus profondément en plein mystère. Le style de l’autrice, totalement immersif, contribue beaucoup à nous faire vivre dans cette Venise du XVIIIe siècle.

Ce troisième tome a été, pour moi, une très bonne lecture, pourtant teintée d’un petit pincement au coeur en pensant que c’est le dernier de la série. C’est une bonne saga, légère et prenante, qui nous fait rêver d’une époque révolue, lumineuse et pourtant décadente.

Mes chroniques des tomes précédents :
L’écarlate de Venise
L’or de Venise

Les mystères de Venise – Tome 2

L’or de Venise

Maria Luisa MINARELLI

– Synopsis :

Venise, 1753. Le carnaval touche à sa fin quand sœur Maria Angelica, religieuse du couvent de Murano, est retrouvée sauvagement assassinée dans son appartement secret au cœur de la ville. Alors que Venise est en fête, Marco Pisani se lance dans l’enquête et découvre bientôt que la moniale menait une double vie. Aidé par ses amis, dont l’avocat Daniele Zen, le magistrat croit rapidement avoir identifié le coupable. Mais les crimes s’enchaînent sans lien apparent entre eux, hormis la présence sur les victimes d’un médaillon gravé de curieux symboles.
Comme si cela ne suffisait pas, la fiancée de Pisani, Chiara Renier, femme d’affaires et voyante, est perturbée par une vision étrange et récurrente : un mur noir et le masque de Polichinelle.

Première parution : Italie – 2016
Titre original : Oro Veneziano
Ma lecture sur : Editions Thomas & Mercer – 2019
Traduction : Marie-José Thériault
349 pages

Mon avis

C’est un réel plaisir de retrouver l’advocateur Marco Pisani et ses amis dans une nouvelle enquête dans cette Venise du XVIIIe siècle si bien décrite par l’autrice.

Cette fois, nous plongeons en plein carnaval. Le style de l’autrice est si immersif que nous avons l’impression de voir les costumes et les masques et d’entendre les bruits de la foule. Cela nous donne envie de nous y plonger et de participer à la fête.

Mais n’oublions pas l’enquête. Elle est bien menée, cohérente et prenante. L’autrice nous balade de supposition en supposition. Et même si on se doute du coupable, c’est surtout vers la toute fin, juste avant la révélation finale.

Les personnages sont intelligents et réfléchis. L’advocateur et ses amis sont attachants, vivants et très modernes dans leur manière de penser. On y voit la place de chaque genre de personnes, le mode de pensée de l’époque. Ce sont les débuts de la médecine telle qu’on la connaît aujourd’hui. Mais aussi l’apparition de femmes fortes et indépendantes, très en avance sur leur temps.

Vous l’aurez compris, j’ai passé un très bon moment dans cette Sérénissime qui portait bien son nom, en compagnie de personnages qu’on aurait envie de côtoyer et de connaître.

Mon avis sur le tome 1 : L’écarlate de Venise

Crim’ dans la Baie

Bernard DELOUPY

– Synopsis :

Un pêcheur de la baie des Anges accroche son filet sur un cadavre immergé, les pieds coulés dans un bloc de béton. Les rituels de cette mise en scène spectaculaire désignent les sinistres pratiques de la Mafia italienne. Fragilisé par les restrictions sanitaires de la Covid-19, le monde de la nuit, de la restauration et des bars serait-il sa prochaine cible ? Mais la « pieuvre » a totalement muté depis les années de plomb et le détective privé niçois Garri Gasiglia replonge jusqu’au maxi-procès du siècle à Palerme pour tenter de reconstituer le fil des événements. Des indices se cacheraient-ils dans d’énigmatiques romans policiers à clé ? Et qui manipule qui dans ce jeu de dupes ?

Première parution et ma lecture sur :
Editions Gilletta – 2022
213 pages

Mon avis

J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce policier. Principalement parce que cela se passe sur la Côte d’Azur, chère à mon coeur.

L’auteur, avec un style imagé, très méditerranéen, nous plonge avec délices dans ces coins de Nice et de son arrière-pays que je n’ai eu aucun mal à reconnaître. Loin des sentiers battus et touristiques, il nous livre le coeur de la ville, étant lui-même un enfant du pays.

L’histoire en elle-même se tient. C’est toutefois un policier assez classique, sans grande originalité. Mais c’est bien mené et cohérent, une histoire de vie nocturne et de mafia.

Le détective en charge de l’enquête est bien travaillé et j’ai suivi ses aventures avec beaucoup de plaisir. Ses propos sont bien souvent émaillés d’expressions en nissart qui m’ont bien fait sourire. Mais, que les étrangers au pays se rassurent, l’auteur ne lésine pas sur les notes de bas de page pour donner des explications claires à ces expressions parfois particulières.

C’est donc une lecture agréable, que l’on peut lire avec une nonchalance de vacances sur un transat au bord de la mer.



Les mystères de soeur Juana, tome 1

Mort au couvent

Oscar DE MURIEL

– Synopsis :

Mexico, Nouvelle-Espagne, XVIIe siècle. Quelqu’un – ou quelque chose – a pris possession du couvent de San Jerónimo. Religieuses et servantes sont retrouvées sacrifiées sur l’autel selon des rituels précolombiens sanguinaires, et la suspicion règne. Nulle n’y échappe. Car dans cette enceinte retirée du monde, entre fornication, autoflagellation et cauchemars blasphématoires, le péché est partout…
Alina, jeune novice insolente et rebelle, vient de prendre le voile. Au côté de Matea, sa fidèle domestique indigène, la voilà qui s’allie à sœur Juana, excentrique femme de lettres, pour trouver le coupable. Entre prières, lectures, leçons de cuisine et chocolats chauds, le trio mène l’enquête. Mais dehors, l’Inquisition est déjà en chemin et compte bien couper le mal à la racine…
Dans une atmosphère digne du Nom de la rose, le premier volume d’une nouvelle série de polars historiques, exotiques et mystiques.

Première parution : Mexique – 2019
Titre original : Merte en San Jeronimo
Ma lecture sur : Editions Presses de la Cité – 2023
Traduction : Vanessa Canavesi
340 pages

Je remercie les Editions Les Presses de la Cité et NetGalley pour m’avoir transmis ce livre en échange de mon avis

Mon avis

Ce policier historique m’a enchantée. Oh, ce n’est pas tant le fait que cela se passe dans un couvent et ce n’est pas non plus l’enquête qui, pourtant, est agréable à suivre.

Ce que j’ai aimé, dans ce roman, c’est la manière dont, par petites touches, l’auteur nous dénonce les dérives de la religion. A travers la vie dans le couvent, nous assistons à l’intolérance envers les autochtones, les anciens esclaves et tous les métisses issus de ces peuples. Il existait un système de castes avec, bien sûr, les Espagnols tout en haut du panier. Ces Espagnols qui ont apporté tant de douleurs à ces peuples, les privant même de leurs racines et de leur culture.

Et puis, bien sûr, comme partout, la religion occidentale a apporté sa haine de la femme. Même les religieuses du couvent y sont confrontées, quand les prêtres, tous des hommes intolérants, les regardent de haut ou se nettoient avec rage quand, malencontreusement, leurs mains les frôlent.

Mais, au milieu, se dresse une femme, une religieuse, qui a existé et à qui l’auteur essaie de rendre hommage. C’était une femme de lettres et de sciences, intelligente et cultivée, qui dévoraient les livres et s’acharnait à s’instruire à tout prix. C’est cette soeur Juana qui est mise en scène et enquête pour trouver le coupable des crimes sanglants qui épouvantent le couvent.

Une excellente lecture, avec un brin d’humour, et qui nous plonge dans ce Mexique du XVIIe siècle que je découvre avec grand intérêt.

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