Matthias Ernst
– Synopsis –
Londres : un tueur en série tue et mutile des jeunes femmes.
La policière Olivia Jenner est convaincue que le coupable est le « slasher de Putney » qui a déjà sévi de manière similaire sept ans plus tôt. Seule ombre au tableau : le principal suspect a été blessé par balle à l’époque et est depuis prisonnier d’un corps paralysé.
Avec l’aide de la psychologue Susanna Madueke, Olivia parvient à communiquer avec le suspect. Alors que les deux femmes se trouvent à leur tour dans la ligne de mire du slasher, elles réalisent qu’elles doivent agir rapidement pour empêcher d’autres meurtres…
Première parution : Allemagne – 2022
Titre original : Die Professorin
Ma lecture sur : Digital Publishers – 2024
Traduction : Jouvence Franciscain Dossou
392 pages
Je remercie les Editions DP pour m’avoir transmis ce livre en échange de mon avis
Mon avis
C’est le deuxième roman que je lis de cet auteur. J’avais beaucoup aimé le premier et je ne suis pas déçue par cette nouvelle histoire. Matthias Ernst nous offre là un thriller efficace et prenant. L’histoire est bien montée, le suspense bien dosé et le coupable bien difficile à découvrir.
Les personnages sont vivants, cohérents et attachants. J’ai beaucoup aimé les deux protagonistes, deux femmes intelligentes qui n’hésitent pas à aller au bout de leurs convictions. J’ai eu la surprise aussi de retrouver des personnages du premier roman, comme une continuité dans l’histoire que nous raconte l’auteur, même si ce n’est absolument pas une suite puisque nous sommes dans une enquête différente avec des personnages différents.
Là encore, nous retrouvons le monde des psychanalystes et l’auteur n’hésite pas à nous partager ses connaissances de ce monde qu’il connaît bien. Les explications sont même parfois un peu poussées et c’est intéressant de voir les différentes facettes de cette discipline que je ne connais pas.
Ce thriller a été une très bonne lecture et m’a tenue en haleine jusqu’au bout. J’ai avancé avec avidité pour découvrir le nom du coupable. Et la fin est à la hauteur du roman. Le lecteur est attrapé dans les filets de cette histoire de la première à la dernière page.